Décontamination de moisissures
Saphir, expert de la décontamination !
Y a-t-il présence de moisissures à décontaminer dans le bâtiment ? La santé des occupants est-elle affectée par les moisissures ?
Si tel est le cas, notre équipe peut vous aider à cerner le problème et à réaliser une décontamination des zones affectées par les moisissures d’après les protocoles reconnus par les organismes de santé publique (soit INSPQ, BNQ, ACC, IICRC). Notre personnel certifié ASP utilisera le matériel spécialisé pour mettre les zones d’habitation affectées en pression négative afin d’éviter de contaminer les zones habitées. Nous utiliserons des produits de décontamination fongique sécuritaires approuvés. Chaque protocole sera défini en fonction de la zone de travail, du niveau de contamination et des matériaux à décontaminer. Une inspection finale sera réalisée avant le retrait des enceintes. Au besoin, une analyse de l’air sera envoyée à un laboratoire indépendant accrédité par le MELCCFP (ISO 17025). Un certificat de décontamination sera émis. Voilà notre garantie de décontamination !
Que ce soit une décontamination de moisissures résidentielle, commerciale, institutionnelle ou gouvernementale, que vous soyez locataire ou propriétaire, Saphir saura répondre à vos besoins. Par courriel ou par téléphone, nous vous assisterons et répondrons à vos questions. Nos services de décontamination sont complets, reconnus et garantis.
- Soumission 24 hrs
- Inspection approfondie
- Relevé d’hygrométrie et d’humidité
- Protocole de décontamination
- Assainissement des matériaux
- Réhabilitation de l’air intérieur
- Service de laboratoire accrédité
- Analyse de matériaux certifiée
- Analyse de l’air certifiée
- Service adapté selon les besoins
- Clé en main
Décontamination des zones habitables d’une maison ou d’un bureau.
Dans le cas d’une décontamination de moisissures présente dans une maison, bureau ou entreprise, Saphir saura comment adresser le problème rapidement, d’après des standards reconnus soit, le BNQ l’ACC, l’IICRC , l’INSPQ. L’inspection avant travaux permettra de définir un protocole adapté aux zones humides et contaminées par les moisissures. Les outils d’investigation incluent l’humidimètre, l’hygromètre et surtout notre savoir-faire. Notre personnel est dument formé ASP et cumule des milliers d’heures d’expérience. Le laboratoire affilié est accrédité par le MELCCFP du Québec.
Pour la plupart des gens, le quotidien se déroule 90% du temps dans les aires habitables d’un bâtiment. Par conséquent, l’air que vous respirez affecte votre bien-être pour le meilleur ou pour le pire. La santé publique nous rappelle que l’exposition aux moisissures engendre des symptômes similaires aux allergies, aux maux de tête et peuvent engendrer des maladies respiratoires dans de plus rares cas.
Quelles sont les sources de contamination des moisissures?
Bien que les étages situés entre le sous-sol (cave de service) et l’entretoit (grenier, comble) sont exposés à de moindres stress environnementaux, ils restent sensibles à plusieurs sources d’infiltrations d’eau et d’humidité pouvant mener à la croissance de moisissures.
Les bris de plomberie, les fuites provenant du toit, les pare-vapeur mal réalisés, le manque d’isolation des murs extérieurs, la condensation aux fenêtres, les scellants endommagés (fenêtres et parements), la mauvaise gestion de l’humidité, l’absence d’extracteur ou d’échangeur d’air ainsi que la contamination des appareils mal entretenus (déshumidificateur, humidificateur, climatiseur, échangeur d’air) peuvent favoriser la contamination des matériaux et de l’air des zones habitables.
Les standards de l’industrie mentionnent que tout élément poreux, telle la laine isolante ayant été mouillé ainsi que le gypse moisi doivent être retirés sur une distance de 0,60 mètre (2 pieds) dépassant la dernière trace de contamination, puis remplacé suivant l’assèchement et la décontamination. Les matériaux semi-poreux, tels que le contreplaqué ou le bois peuvent être sablés ou brossés en condition contrôlée. Le système de ventilation pourrait être à décontaminer, afin d’éliminer les moisissures s’étant déposées dans les conduites. Un dépoussiérage final est effectué avec un équipement HEPA approprié.
Suivant la certification visuelle ainsi que le contrôle des matériaux et de l’air par des tests microbiologiques analysés par un laboratoire indépendant, la décontamination est considérée comme complétée.
Quels appareils utilisés pendant la décontamination?
Lors de la décontamination, une combinaison d’équipement d’assainissement sera utilisée en fonction de l’importance de contamination (petite, moyenne ou grande): le NAM (appareil à air négatif), l’enceinte hermétique de polyéthylène 6 mil, les purificateurs à filtre HEPA (haute efficacité particule aérosol), les ventilateurs, les déshumidificateurs, les aspirateurs HEPA, les assainisseurs, le pulvérisateur électrostatique, le générateur d’ozone ou d’hydroxyle (pour détruire les molécules de VOC à l’origine des odeurs. Notre personnel est équipé de protection individuelle (EPI) et utilise lors de grands chantiers, les Sas afin d’enfermer les moisissures dans la zone de décontamination.
Décontamination de moisissures au sous-sol ou cave de service
La décontamination d’un sous-sol peut être localisée ou généralisée. S’il s’agit d’une zone restreinte, le coût de la décontamination des moisissures au sous-sol sera moindre. Dans le cas d’une contamination fongique étendue, le prix sera plus élevé, car il y aura plus de travaux à réaliser. Dans chaque cas notre équipe professionnelle réalisera un protocole se référant à l’INSPQ, au BNQ, l’ACC82 et IICRC. Le responsable d’équipe utilisera un humidimètre, un hygromètre et parfois un thermographe pour déterminer les zones problématiques. Les zones contaminées de moyenne et grande envergure seront mises en pression négative suivant une zone de confinement fait de polyéthylène. La zone sera contolée par des purificateurs d’air, des ventilateurs et des déshumidificateurs si nécessaire. L’utilisation de générateur d’ozone ou d’hydroxyle pourrait être utilisée afin de casser les molécules odorantes de moisissures (COV) imprégnées dans les matériaux.
Il faut comprendre que les matériaux poreux (gypse, laine isolante, carton, textile) affectés par les moisissures sont irrécupérables dans la plupart des cas. Il sera donc nécessaire de le jeter. Dans de rares cas, les tapis ou vêtements de grande valeur pourront être décontaminés. Les matériaux semi-poreux (bois, béton, brique) pourront être nettoyés à l’aide d’un assainisseur reconnu et finalement dépoussiéré.
La décontamination des murs de fondations en béton peut se réaliser selon trois techniques : le brossage manuel, l’abrasion par glace sèche, la restauration avec lame au carbure.
Un contrôle visuel final sera réalisé afin de s’assurer que les zones humides sont asséchées si possible et que toutes les zones affectées par les moisissures ont été décontaminées et dépoussiérées. Il ne faut jamais oublier que ce n’est pas en aspergeant un fongicide que le problème est résolu. Même si les moisissures sont mortes, elle constitue un obstacle au bien-être des occupants par la simple présence de leurs spores et fragments résiduels toujours allergènes, pathogènes ou toxigènes. Voir les effets des moisissures sur la santé des occupants dans la partie supérieure.
Finalement, au besoin un test d’air final sera acheminé vers un laboratoire accrédité. Appelez-nous, nous nous ferons un plaisir de répondre à vos questions.
Quelles sont les causes de moisissures au sous-sol ?
Le sous-sol est habituellement la zone la plus sensible à l’humidité et aux moisissures, puisque c’est la partie enfouie dans le sol et exposée à l’humidité du terrain. Les méthodes de construction, la durée de vie utile des matériaux (drain français, membrane d’étanchéité), les bris de tuyauterie, les calfeutrants endommagés, l’absence de système de ventilation, l’absence de pompe submersible fonctionnelle, l’absence de coupe-vapeur sous la dalle ou dans les murs, ainsi que les habitudes des occupants peuvent favoriser l’accumulation d’humidité ou d’infiltration d’eau ainsi que la croissance de moisissures au sous-sol.
Dans tous les cas, il est recommandé de ne demeurer entre 55% d’humidité relative au sous-sol et 30% (l’hiver, visez 35% au sous-sol), afin de minimiser les risques de croissances de moisissures au sous-sol.
Les méthodes de construction et les matériaux ont bien évolué dans les 150 dernières années. De plus, la moyenne d’âge du parc Immobilier québécois serait de 42 ans. Ainsi plusieurs matériaux impliqués dans la conception d’un sous-sol peuvent avoir atteint leur durée de vie utile. C’est le cas parfois le cas du drain français, de la membrane d’étanchéité ou du mortier ancestral, ce qui entraine parfois des infiltrations d’eau et par le fait même la croissance de moisissures au sous-sol. Il est à noter que les panneaux de polystyrène blanc du siècle passé n’étaient pas un pare-vapeur et pouvaient favoriser la croissance de condensation de moisissures derrière celui-ci, soit sur la portion supérieure de la fondation de béton exposée aux vents extérieurs. Enfin, les anciennes méthodes de construction, telles que ; l’absence de papier constructions sur dalle en absence de pare-vapeur sous la dalle peuvent aussi avoir favorisé la croissance de moisissures au sous-sol.
Le drain français a su évoluer au fil des années ; de son absence, au drain embouffeté de terre cuite, au drain flexible crépiné, au drain extrudé BNQ avec regard de nettoyage. Le drain français a pour rôle d’éloigner l’eau de la semelle de fondation. Il minimise ainsi les risques d’inondation, d’infiltration d’eau, de croissances de moisissures et de contamination du sous-sol. Lorsque celui-ci est affaissé avec les années ou obstrué par la terre et les racines ou l’ocre ferreuse, il n’arrive plus à irriguer l’eau convenablement. Dans de tels cas, il est parfois possible de le restaurer en partie par gainage, par nettoyage à pression ou tout simplement de le remplacer. Une inspection par caméra ou par excavation permettra de poser un diagnostic.
Les fondations ancestrales étaient faites de pierres et mortiers ou de béton artisanal qui pouvaient se désagréger avec les décennies. Encore aujourd’hui la plupart des fondations de béton sont recouvertes d’une couche de bitume qui avec le temps se détériore. Dans un tel cas, après plusieurs décennies, il peut être nécessaire d’appliquer ou de restaurer avec une des quatre membranes d’étanchéité contemporaine (liquide, autocollante, thermosoudée et drainante) afin d’éviter que le béton ne s’imbibe plus de l’humidité du terrain adjacent, puis entraine la formation de moisissures au sous-sol. Dans certains cas, les fondations de blocs de béton peuvent favoriser le déplacement de spores de moisissures dans l’enveloppe du bâtiment. Puisque les blocs sont creux, il peut y avoir formation de moisissures dans l’espace vide humide de ces blocs et se disséminer par le haut des murs de blocs non étanche.
Les fissures présentes dans les fondations peuvent parfois permettre l’infiltration d’eau et causer la détérioration des matériaux, l’apparition d’odeur et la formation de moisissures au sous-sol. La réparation de fissures à l’aide d’injections d’époxy ou de polyuréthane pourra vous résoudre le problème si le bâtiment est stabilisé.
Les clapets antiretours ne serviront peut-être jamais dans votre bâtiment, mais si c’est le cas, il vous éviterait beaucoup dépenses onéreuses. Lors de pluies abondantes, ils empêchent les eaux usées municipales de refouler dans votre sous-sol par le drain des appareils sanitaires. Depuis 2006, en cas d’inondation du réseau municipal, certaines municipalités peuvent se déresponsabiliser financièrement des dommages ainsi que votre assureur si votre ou vos clapets antiretours ne sont pas fonctionnels. Garder à l’esprit que l’eau souillée engendre une décontamination plus complexe et plus couteuse que l’eau potable et par conséquent des contaminations de bactéries au sous-sol. Lors de la prochaine visite de votre plombier, demandez-lui son avis cela en vaudra la dépense.
Le dégagement des fenêtres de 6 à 8 pouces du sol permet d’éviter les infiltrations d’eau au sous-sol. La margelle permet à l’eau présente en cas de pluie ou de neige fondante de se drainer dans un lit de gravier et minimise dans certains cas, les infiltrations d’eau à cet endroit et la formation de moisissures au sous-sol.
Les pentes du terrain négatives et le drainage en bordure de la maison peuvent favoriser l’accumulation d’eau près des fondations, surtout s’il n’y a pas de déversoir qui éloigne l’eau des gouttières à 1 mètre (3 pieds) de la maison. De plus, il n’est pas recommandé d’installer de gros arbres près de la fondation, puisque les racines peuvent endommager les drains et modifier le travail du sol lors des périodes de gel et de dégel, engendrant ainsi un stress sur les fondations.
Il est recommandé de résoudre rapidement toute infiltration d’eau ou d’humidité et de l’assécher avant de reconstruire le sous-sol aux risques de voir réapparaitre les mêmes problèmes de contamination fongiques.
Décontamination de moisissures dans le vide sanitaire
Comment couper l’humidité provenant de la terre exposée ?
Saphir réalise un grand nombre de décontaminations de vide sanitaire chaque année d’après les plus hauts standards de l’industrie, soit le IICRC-S520. C’est l’une de nos spécialités. Le travail est garanti par un test d’air. Puisque la terre présente au vide sanitaire est souvent exposée, l’humidité qui s’en dégage peut engendrer de la condensation sur les matériaux et la croissance de moisissures au vide sanitaire. Une bonne pratique serait d’installer une membrane coupe-vapeur sur le sol et de la fixer hermétiquement aux rives. De plus, comme la plupart des composantes d’un vide sanitaire ont souvent atteint leur durée de vie utile, les infiltrations d’eau sont plus communes.
Selon la SCHL (société canadienne d’hypothèques et de logement) ; le crépit des blocs de moellons, la fondation artisanale de béton des vieux bâtiments, l’absence de membrane d’étanchéité, les drains français (absents, colmatés ou endommagés) ne réalisent plus leur fonction d’étanchéité, ce qui entraine souvent des infiltrations d’eau et la croissance de moisissures au vide sanitaire. Comme l’humidité dans cet environnement est rarement contrôlée, il est à proscrire d’entreposer des matériaux poreux ou semi-poreux, tels que le bois ou pire encore le carton qui moisira en présence d’humidité relative supérieure à 60%. La présence de vermines peut aussi favoriser la croissance de moisissures et de la contamination microbiennes. Pour toutes ces raisons, il est à proscrire d’installer un système de ventilation au vide sanitaire ainsi que des conduites de ventilation.
La SCHL, recommande de faire une remise en état du vide sanitaire et d’effectuer une décontamination au besoin. D’autres autorités compétentes vont dans la même direction, telles que le IICRC et le PNCR-C.
1- Retirer les isolants intérieurs présents afin d’exposer les solives de rive et la poutre de fondation. Retirer les débris (déchets, matériaux de construction, etc.). Retirer la membrane d’étanchéité déficiente présente sur le sol. Poncer ou brosser la moisissure superficielle.
2- Installer des appuis mécaniques aux extrémités de la poutre, des calages en bois à l’endroit des solives de rive pourries et assurer l’étanchéité des rives.
3- Assurer un système de drainage au pourtour extérieur-intérieur de la poutre de fondation et raccorder le conduit à un nouveau puisard avec couvert hermétique, équipé d’une pompe.
4- Réaliser un nivellement du sol afin d’établir les points bas vers le puisard.
5- Au besoin, excaver l’extérieur afin de restaurer l’étanchéité de la fondation (membrane liquide, collée ou soudée) et pour y appliquer un isolant rigide selon un protocole reconnu.
6- Installer au sol une membrane d’étanchéité reconnue (ex. de type PermalonMD PlyX 200FR) afin d’éviter les transferts d’humidité du sol vers l’air ambiant. Assurer la performance à long terme des dispositifs de fixation de la membrane aux rives.
7- Installer des tapis de caoutchouc afin de favoriser l’inspection et l’entretien périodique du vide sanitaire et afin d’éviter de perforer la membrane pare-vapeur lors des déplacements.
8- Décontaminer les lieux à l’aide d’un aspirateur à filtre HEPA et nettoyer toute surface à l’aide d’un chiffon humide. Un produit assainissant biocide reconnu ou blanchissant reconnu peuvent être utilisées.
9- L’installation d’un ventilateur d’extraction permanent pour exercer une dépressurisation et une ventilation du vide sanitaire (la solution requise sera déterminée un spécialiste reconnu de la ventilation lors de l’installation d’un système adapté). Minimalement: l’article 67 du règlement 94-075 de la ville de Montréal recommande : qu’ ‘’un vide sanitaire doive être ventilé au moyen d’ouvertures, d’une superficie minimale de 1/500 de la superficie à ventiler, disposées de manière à assurer le renouvellement de l’air et pourvues d’un grillage à mailles métalliques de dimension suffisante pour empêcher le passage des rongeurs. Ces ouvertures doivent être fermées du 30 octobre au 30 avril.
10- Un déshumidificateur relié au puisard sera installé au vide sanitaire afin d’y contrôler l’humidité relative sous les 60% (préférablement entre 35% et 55%).
11- Tout dépendamment de la situation spécifique du bâtiment et selon les recommandations de l’expert, un vide sanitaire sera chauffé à au moins à 16°C (entre 10 et 15 degrés Celsius), pour éviter la condensation et la croissance de moisissures sur les matériaux. Dans ce cas-ci, n’oubliez pas de fermer les soupiraux entre le 30 octobre au 30 avril pour éviter le gel, l’éclatement des conduites, les dégâts d’eau et les frais exorbitants de chauffage.
* Tout plan est désigné selon chaque situation spécifique et unique.
Décontamination de moisissures à l’entretoit ou grenier
La décontamination par projection de glace sèche.
Le personnel Saphir a participé à des centaines de décontamination de moisissures dans les entretoits (grenier ou vide sous toit). Nous sommes qualifiés et renommés dans notre domaine.Le coût et le prix d’une décontamination d’un entretoit varie en fonction de ; la superficie contaminée par les moisissures, la nature des matériaux, l’état des matériaux (pourris, gonflés ou sains), la technique de décontamination utilisée et l’accès de la zone de travail.
Le forfait inclura des professionnels dument formés et expérimentés, la décontamination en pression négative, les techniques d’abrasion par glace sèche ou autres procédés de brossage classique, les sas de décontamination entre la zone habitable ainsi que l’utilisation d’assainisseurs fongiques approuvés. Le montant de la soumission inclus, la gestion et le déplacement manuel ou mécanisé (pour la vermiculite) de tous les matériaux contaminés par les moisissures vers un lieu d’enfouissement reconnu. Suivant la décontamination de l’entretoit, il y aura une inspection visuelle assistée d’un humidimètre et d’un hygromètre. Tous les matériaux devraient être propres et asséchés avant la fin du mandat (sauf cas spéciaux). Finalement, des tests d’air seront acheminés à un laboratoire indépendant accrédité MELCC selon le besoin.
Suivant les travaux, nous vous offrons un service clef en main ! Nous sommes disponibles pour effectuer la nouvelle isolation de votre entretoit selon les code du bâtiment en vigueur ; soit l’installation de coupe-vapeur, d’isolant en vrac et de déflecteurs.
Les causes habituelles de contamination fongique à l’entretoit sont les suivantes ;
- une aération déficiente permettant l’accumulation d’humidité et de condensation sur le pontage (de contreplaqué ou d’aggloméré).
- Une pose inadaptée de l’isolation et/ou l’absence de déflecteurs bloquant la ventilation des soffites favorisant des ponts de glace, des infiltrations d’eau et de la condensation.
- L’installation de tuyaux de ventilation inconvenablement isolés ou l’installation inappropriée d’un appareil de ventilation dans l’entretoit (comble ou grenier) entrainant souvent la formation de gouttelettes de condensation.
- des bardeaux ou des taules (joints d’étanchéité des vis) ayant atteint leur durée de vie utile favorisant des infiltrations d’eau.
- des scellants ou des calfeutrants endommagés favorisant l’humidification des matériaux.
- toute mauvaise conception de l’étanchéité du coupe-vapeur entre les murs/plafonds des zones habitables vers l’entretoit. Ex. l’étanchéité de la trappe d’accès à l’entretoit ou par exemple, le pourtour d’un extracteur d’air au plafond de la salle de bain.
Dans toutes les situations, il sera indispensable de remédier à toute infiltration d’eau, présence d’humidité élevée, ou de condensation, afin d’éviter une croissance récurrente des moisissures. Contactez-nous pour plus d’information !
Décontamination des moisissures dans d’une maison de Cannabis.
Saphir réalise la décontamination de moisissures des propriétés ayant subies les assauts répétés d’humidité des maisons de cannabis. Entre 2000 et 2005, la Sureté du Québec (SQ) a ouvert annuellement entre 500 et 800 dossiers de propriété ayant servi à la culture de Cannabis. En 2005, le cannabis cultivé à l’intérieur des maisons québécoises s’élevait à 47% de la production totale de cannabis selon l’INSPQ (provenant des données de l’Opération Cisaille de la SQ). En 2006, on estimait à 5000 le nombre de propriétés ayant été utilisées pour la culture de cannabis.
En octobre 2018, le Canada légalise le cannabis à usage récréatif. Cependant, au Québec, l’article 5 de la loi C 5.3 interdit d’avoir en sa possession une plante de cannabis. Par conséquent en 2024, il est interdit de cultiver le cannabis dans sa propriété, contrairement aux autres provinces canadiennes. Grâce à la loi 5.3, à l’opération cisaille de la Sureté du Québec et l’ouverture de la SQDC en 2017, la quantité de culture de marijuana dans les maisons du Québec a ralenti. Mais le problème n’est pas résolu. Il faut donc demeurer vigilant lorsque l’on achète une maison démontrant des signes de culture de cannabis.
Il faut comprendre qu’il est aisé de cultiver une moyenne de 400 plants de cannabis dans une maison conventionnelle (200 à 900 plants). La technique hydroponique (où les plants poussent dans l’eau) ou autrement aéroponique (où les racinent des plants sont aspergées de bruine fine) génère une quantité d’humidité relative très importante de 40% à 90% dans l’air du bâtiment. Or, lorsque l’on dépasse les 60% d’humidité relative dans une maison, la croissance de moisissures peut se développer sur les matériaux beaucoup plus rapidement. De plus, comme la culture de cannabis nécessite un éclairage composé de dizaines de lampes de 1 000 watts, les températures peuvent atteindre de 25 à 28°C, ce qui accélère la croissance de moisissures dans ces lieux déjà très humides.
Il faut donc absolument comprendre, les moisissures colonisent souvent l’intérieur des murs et plafonds et c’est pour cette raison que les décontaminations de moisissures sont complexes et nécessitent souvent le retrait complet des parois de gypse : des murs, des plafonds ainsi que les isolants. Il est même possible que le revêtement de contreplaqué ou d’aggloméré soit à décontaminer à la glace sèche, si celui-ci n’est pas encore affecté par la pourriture. Il en va de la santé des futurs occupants. Les sections précédentes vous informeront des protocoles reconnus et de l’équipement spécialisé à déployer par nos spécialistes dument formés. Suivant les travaux de décontamination, un laboratoire indépendant certifiera la décontamination comme complétée. Contactez-nous !
En 2006, l’Institut national de santé publique du Québec, évaluait à 40 000$ le prix d’une décontamination. En effet, selon les agents de la SQ de l’Opération Cisaille ; les maisons perquisitionnées ayant servi à la culture de cannabis de deux à cinq ans sont entièrement contaminées par les moisissures.
Heureusement Saphir vous offre des prix beaucoup plus compétitifs, étant donné l’utilisation des toutes dernières technologies de décontamination.
Les moisissures retrouvées dans ces maisons très humides pendant de longues périodes ont favorisé la croissance de moisissures noires très nocives pour la santé des occupants : Aspergillus Niger, Stachybotrys chartarum, Chaetomium globusum, etc … Les concentrations très importantes peuvent engendrer des maladies pulmonaires graves ou disséminées, telles que l’Aspergillose.
Indices présageant la présence de culture de marijuana dans la maison
- boiseries noircies
- taux d’humidité relative élevée
- présence de moisissures visible
- gonflement des murs de gypse
- indice de fenêtres barricadées
- mât électrique modifié ou très récent
- présence de nombreux ventilateurs sur le toit
- condensation et le givre excessif sur les fenêtres
- compteur d’Hydro-Québec dont le sceau a été brisé
- odeurs terreuses, parfois masquées par un parfum
- condensation et moisissures aux coins de murs inférieurs extérieur
- formation de glace à la sortie des extracteurs d’air en période hivernale
Selon l’OACIQ, les courtiers immobiliers se doivent d’être prudents et diligents lors de la mise en vente d’une maison ou d’une propriété qui démontre ou laisse présager des signes d’anciennes cultures de cannabis. Si l’information est connue, elle doit absolument apparaitre dans la description du vendeur (DV). ‘’Le courtier du vendeur qui relève un ou plusieurs de ces indices doit conseiller à son client de ne pas accepter une «pré-occupation», une date éloignée pour la signature de l’acte de vente ou une location avec option d’achat afin d’éviter de se retrouver avec une propriété contaminée avant la signature de l’acte de vente, alors que l’acheteur et/ou le locataire sont disparus.’’ Pour plus d’information à propos d’une maison ayant pu abriter la culture de marijuana, consultez le site de l’OACIQ.
Plusieurs articles légaux visent à offrir un lieu propre et sécuritaire aux occupants. Selon le Code civil du Québec, ces articles s’appliquent à la santé des locataires (1910 à 1918 et 1864 et 1865). Avec plusieurs années le TAL a émis plusieurs jugements légaux. Selon la loi sur la santé et la sécurité du travail, ces articles s’appliquent à la sécurité des employés. (LSST, L.R.Q., c. S-2.1, art.51,8).
Les sections précédentes vous définirons comment nous procédons à la décontamination de moisissures.
Les moisissures affectent elles la santé des occupants ?
Les moisissures peuvent affecter le bien-être des occupants. Les symptômes reportés par les instances de santé fédérales sont ;
- irritation yeux-nez-gorge
- toux, crises d’asthme
- respiration sifflante
- fatigue chronique
- maux de tête
- maladies respiratoires chroniques (Aspergillose).
Les symptômes peuvent apparaitre suivant une période courte ou prolongée dépendamment de trois facteurs ; la sensibilité de l’individu, la quantité de moisissures totales, ainsi que les genres de moisissures présentes.
Les personnes les plus à risque sont ; les personnes immunodéprimées, allergiques, âgées, enceintes et dans l’enfance. Par exemple, le système respiratoire sensible des jeunes enfants n’est que partiellement formé à 2 ans. Plusieurs genres de moisissures sont néfastes pour la santé, mais à différents degrés. Par exemple, le Stachybotrys (moisissure noire en milieu très humide) est toxique pour les occupants à très court terme, tandis que les Pénicilliums sont allergènes et inflammatoires. Pour terminer, la quantité de spores de moisissures affectera de manière proportionnelle la santé des occupants (en symptômes et durée) selon les surfaces totales contaminées (visibles ou non). Selon la CNESST, les odeurs causées par la présence de moisissures appelées composés organiques volatils peuvent aussi affecter le bien-être des occupants.